Bonne nouvelle pour les salariés seniors et les employeurs souhaitant anticiper les départs à la retraite : à partir du 1er septembre 2025, les salariés pourront envisager une réduction de leur activité professionnelle dès 60 ans, tout en commençant à percevoir une partie de leur pension de retraite.
Page mise à jour le
19 août 2025
La retraite progressive permet de passer progressivement à la retraite, en combinant travail à temps partiel (entre 40 % et 80 % d’un temps complet) et versement d’une fraction de pension. Cette formule reste soumise à certaines conditions, notamment :
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Jusqu’ici, l’âge minimal pour bénéficier du dispositif de retraite progressive dépendait de l’âge légal de départ à la retraite, soit 62 ans pour les générations nées à partir de 1968.
À partir du 1er septembre 2025, ce critère d’âge est simplifié : 60 ans fixes pour tous, indépendamment de l’évolution de l’âge légal.
Cette avancée est issue du décret du 15 juillet 2025, publié au Journal officiel le 23 juillet 2025, qui s’inscrit dans la continuité des engagements pris dans le cadre de l’Accord national interprofessionnel (ANI) sur l’emploi des seniors, signé fin 2024.
Pour l’entreprise, ce dispositif peut être un levier utile de gestion des compétences, notamment pour transmettre les savoir-faire en interne avant le départ à la retraite définitive.
À ce jour, un employeur peut refuser une demande de retraite progressive uniquement pour des raisons organisationnelles avérées. Un texte à venir devrait renforcer ce cadre, en listant précisément les motifs recevables (impact sur la continuité du service, tension sur les recrutements…).
En résumé : la réouverture du dispositif à 60 ans facilite l’aménagement de fin de carrière, tout en permettant aux employeurs de mieux anticiper les départs et de conserver l’expertise de leurs équipes plus expérimentées.
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